juillet 2025

Loi santé au travail 2025 : guide complet pour les services de santé au travail (SPSTI)

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Santé
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Santé au travail
Par Laura BENISTANT
Loi santé au travail 2025
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Laura BENISTANT
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La loi santé au travail 2025 marque un tournant décisif pour les services de santé au travail. Cette réforme ambitieuse redéfinit profondément les missions, l'organisation et les pratiques des SPSTII. Face à ces changements majeurs, les professionnels de la médecine du travail doivent rapidement s'adapter pour répondre aux nouvelles exigences réglementaires tout en maintenant la qualité de leur accompagnement auprès des entreprises et des salariés. Cet article vous guide à travers toutes les transformations à venir.

Les précédentes évolutions de la médecine du travail avaient déjà posé les jalons d'une transformation progressive. Aujourd'hui, cette nouvelle législation accélère le mouvement en plaçant la prévention au cœur du dispositif et en renforçant considérablement le rôle des équipes pluridisciplinaires.

Les nouvelles missions des services de santé au travail en 2025

Les services de prévention et de santé au travail voient leurs missions considérablement élargies. Au-delà du suivi médical traditionnel, ils deviennent de véritables acteurs de la prévention primaire en entreprise. Cette évolution répond à une logique simple : mieux vaut prévenir que guérir, particulièrement dans un contexte où les risques professionnels se diversifient et se complexifient.

La loi introduit quatre missions socles obligatoires pour tous les SPSTI. Premièrement, l'accompagnement des employeurs dans l'évaluation et la prévention des risques professionnels devient systématique. Les structures doivent désormais proposer une offre structurée d'accompagnement, incluant des diagnostics réguliers et des plans d'action personnalisés. Deuxièmement, le conseil aux entreprises sur l'amélioration des conditions en milieu professionnel s'intensifie, avec une attention particulière portée à l'ergonomie des postes et à l'organisation.

Troisièmement, la surveillance de l'état de santé des travailleurs s'enrichit d'une dimension préventive renforcée. Les visites médicales ne se limitent plus au constat mais intègrent systématiquement des actions de sensibilisation et de conseil personnalisé. Enfin, la traçabilité et la transmission des informations deviennent cruciales, notamment avec la mise en place du passeport de prévention.

Ces nouvelles missions impliquent une transformation profonde des pratiques. Les équipes doivent développer de nouvelles compétences, notamment en matière d'analyse des risques organisationnels et de conseil en management. La dimension collective de la santé en milieu professionnel prend le pas sur l'approche individuelle traditionnelle, sans pour autant négliger le suivi personnalisé des salariés.

Évolution du suivi médical des salariés : ce qui change concrètement

Le suivi médical des salariés connaît une refonte majeure avec la loi 2025. L'objectif affiché est double : adapter le suivi aux risques réels encourus par chaque travailleur et optimiser le temps médical disponible. Cette nouvelle approche répond aux critiques récurrentes sur l'uniformité excessive du système précédent.

La périodicité des visites évolue significativement. Pour les salariés ne présentant pas de risques particuliers, l'espacement des visites permet de libérer du temps médical pour les situations prioritaires. Les médecins du travail peuvent ainsi se concentrer sur les cas complexes et développer des actions de prévention collective plus ambitieuses. Cette flexibilité s'accompagne toutefois de garanties : tout salarié peut demander une visite à tout moment, et l'employeur conserve la possibilité de solliciter un examen médical en cas de besoin.

La notion de suivi individuel renforcé (SIR) est redéfinie avec précision. Les critères d'inclusion sont clarifiés, évitant les interprétations divergentes qui compliquaient la tâche des SPSTI. Les postes concernés font l'objet d'une liste actualisée, tenant compte de l'évolution des métiers et des connaissances scientifiques sur les risques professionnels. Cette clarification facilite grandement l'activité des équipes et garantit une meilleure équité entre les salariés.

Les nouvelles modalités de visite médicale

Les modalités pratiques des visites médicales évoluent pour gagner en efficacité. La visite d'information et de prévention (VIP) initiale doit intervenir dans un délai maximum de trois mois après l'embauche, sauf pour les postes à risque où elle reste préalable. Cette visite peut être réalisée par un infirmier en santé au travail, sous l'autorité du médecin du travail, ce qui permet une meilleure répartition de la charge au sein des équipes.

La visite de mi-carrière devient obligatoire pour tous les salariés. Programmée à 45 ans, elle constitue un moment clé pour faire le point sur l'exposition aux risques, l'état de santé et les perspectives d'évolution professionnelle. Cette visite approfondie permet d'anticiper les problématiques de maintien en emploi et d'accompagner les transitions professionnelles nécessaires. Les SPSTI doivent s'organiser pour absorber ce nouveau flux, ce qui représente un défi logistique important.

Les visites de reprise après arrêt sont également repensées. Les délais sont harmonisés et les conditions de déclenchement clarifiées. L'accent est mis sur la préparation du retour en activité, avec la possibilité de visites de pré-reprise systématiques pour les arrêts de longue durée. Cette approche proactive favorise l'importance de la prévention pour la performance des entreprises en réduisant les risques de désinsertion professionnelle.

L'attestation de suivi : nouveau format obligatoire au 1er juillet 2025

L'attestation de suivi fait l'objet d'une standardisation nationale. Ce nouveau format, obligatoire depuis le 1er juillet 2025, vise à harmoniser les pratiques et faciliter la transmission des informations. Le document comprend des rubriques obligatoires précises, garantissant une information complète et lisible pour tous les acteurs concernés.

Les mentions obligatoires incluent l'identification claire du salarié et de l'employeur, la nature de la visite effectuée, les préconisations éventuelles et la date de la prochaine échéance. Les restrictions ou aménagements de poste font l'objet d'une rubrique spécifique, avec un niveau de détail adapté aux besoins de l'entreprise tout en préservant le secret médical et l'accès sécurisé aux données. Cette standardisation facilite également les échanges entre structures lors des mobilités professionnelles.

La dématérialisation de ces attestations devient la norme, avec des obligations de conservation et d'archivage renforcées. Les SPSTI doivent adapter leurs systèmes d'information pour garantir la traçabilité et la sécurité des données. Cette évolution s'inscrit dans une démarche plus large de modernisation des outils de la médecine du travail, avec notamment le déploiement de solutions logicielles adaptées à la loi santé au travail 2025.

Le passeport de prévention : rôle central des SPSTI dans sa mise en œuvre

Le passeport de prévention constitue l'une des innovations majeures de la loi. Ce document numérique centralise l'ensemble des formations en santé et sécurité suivies par chaque travailleur tout au long de sa carrière. Les structures de prévention jouent un rôle pivot dans son déploiement et son alimentation continue.

La mise en œuvre opérationnelle du passeport repose largement sur les SPSTI. Ils doivent non seulement intégrer cet outil dans leurs pratiques quotidiennes mais aussi accompagner les entreprises dans son utilisation. Cela implique de former les équipes, d'adapter les procédures et de développer des interfaces avec les systèmes d'information existants. La charge supplémentaire est significative, mais les bénéfices attendus en termes de traçabilité et de prévention justifient cet investissement.

L'alimentation du passeport nécessite une collaboration étroite entre tous les acteurs de la prévention. Les organisations doivent établir des protocoles clairs pour la remontée d'information, la validation des données et leur intégration dans le système. La fiabilité des informations constitue un enjeu majeur, car le passeport servira de référence pour l'évaluation des compétences et la planification des formations futures.

Formation et traçabilité : les obligations pour les services de santé

Les obligations des SPSTI en matière de formation et de traçabilité se renforcent considérablement. Chaque action de formation dispensée ou recommandée doit être documentée avec précision. Les structures doivent mettre en place des procédures rigoureuses pour garantir l'exhaustivité et l'exactitude des informations transmises au passeport de prévention.

La formation des équipes elles-mêmes devient prioritaire. Les professionnels doivent maîtriser les nouveaux outils numériques, comprendre les enjeux juridiques du passeport et développer des compétences en conseil et accompagnement. Les organisations planifient des sessions de formation continue pour maintenir le niveau de compétence requis. Cette montée en compétences représente un investissement important mais indispensable pour la crédibilité du dispositif.

La coordination avec les organismes de formation externes constitue un autre défi. Les SPSTI doivent établir des partenariats efficaces pour garantir la qualité des formations recommandées et faciliter la transmission des attestations. Cette dimension collaborative renforce le rôle de coordinateur des structures dans l'écosystème de la prévention.

Renforcement de la prévention des risques professionnels

La prévention des risques professionnels devient la pierre angulaire de l'action des organisations de santé au travail. La loi 2025 impose une approche globale et systémique, dépassant la simple conformité réglementaire pour viser une amélioration continue des conditions en milieu professionnel. Cette évolution nécessite une transformation profonde des méthodes d'intervention.

Les SPSTI doivent développer une expertise pointue dans l'identification et l'évaluation des risques. L'approche traditionnelle, centrée sur les risques physiques évidents, s'enrichit d'une analyse fine des facteurs organisationnels et psychosociaux. Les équipes pluridisciplinaires jouent un rôle crucial dans cette évaluation multidimensionnelle, chaque professionnel apportant son expertise spécifique.

L'accompagnement des entreprises prend une nouvelle dimension. Les structures proposent désormais des prestations structurées incluant diagnostic initial, plan d'action personnalisé et suivi régulier. Cette approche projet nécessite des compétences en gestion de projet et en conduite du changement, que les équipes doivent acquérir ou renforcer. La valeur ajoutée se mesure à leur capacité à transformer les contraintes réglementaires en opportunités d'amélioration.

L'accompagnement des entreprises dans la mise à jour du DUERP

Le Document Unique d'Évaluation des Risques Professionnels (DUERP) reste l'outil central de la démarche de prévention. La loi 2025 renforce les exigences concernant sa mise à jour et son contenu. Les organisations de prévention deviennent des partenaires privilégiés des entreprises pour cette mission complexe.

L'accompagnement proposé va bien au-delà du simple conseil technique. Les SPSTI développent des méthodologies adaptées à chaque secteur d'activité, proposent des outils d'évaluation innovants et forment les référents sécurité des entreprises. Cette approche pédagogique vise l'autonomie progressive des entreprises tout en garantissant la qualité des évaluations réalisées.

La digitalisation du DUERP, encouragée par la loi, représente une opportunité pour les structures. Elles peuvent proposer des solutions numériques facilitant la mise à jour régulière, le suivi des actions et l'analyse des tendances. Cette modernisation s'inscrit dans la dynamique plus large de transformation numérique de la santé au travail, avec l'intégration de innovations technologiques au service de la santé au travail.

La prévention des risques psychosociaux : nouvelles approches

Les risques psychosociaux (RPS) occupent une place centrale dans la nouvelle législation. La reconnaissance de la santé mentale comme composante essentielle de la santé en milieu professionnel impose aux SPSTI de développer des approches spécifiques et innovantes. Cette évolution répond à une demande sociétale forte et à la multiplication des situations de souffrance en activité professionnelle.

Les organisations déploient des dispositifs d'écoute et d'accompagnement renforcés. Au-delà des consultations individuelles, elles développent des interventions collectives visant à améliorer le climat social et les relations professionnelles. Les psychologues du travail, dont le rôle est valorisé par la loi, animent des groupes de parole, conduisent des diagnostics organisationnels et accompagnent les transformations.

La prévention des RPS nécessite une approche systémique impliquant tous les acteurs de l'entreprise. Les SPSTI forment les managers à la détection des signaux faibles, sensibilisent les équipes aux facteurs de risque et accompagnent la mise en place de plans de prévention adaptés. Cette approche préventive, plus efficace que la gestion de crise, nécessite un investissement important en temps et en compétences mais génère des bénéfices durables pour la santé des salariés et la performance des organisations.

Organisation interne des SPSTI : les adaptations nécessaires

L'organisation interne des structures de santé au travail doit évoluer pour répondre aux nouvelles exigences. La loi 2025 impose une transformation structurelle visant l'efficience, la qualité et la capacité d'innovation. Cette mutation organisationnelle représente un défi majeur pour des organisations souvent marquées par des modes de fonctionnement traditionnels.

La gouvernance des SPSTI se modernise avec une représentation équilibrée des parties prenantes. Les conseils d'administration intègrent davantage de représentants des salariés et d'experts indépendants. Cette évolution vise à garantir une meilleure prise en compte de tous les enjeux et à renforcer la légitimité des décisions stratégiques. Les dirigeants doivent développer des compétences managériales renforcées pour piloter ces transformations complexes.

La gestion des ressources humaines devient stratégique. Face à la pénurie de médecins du travail, les structures misent sur la pluridisciplinarité et la délégation de tâches. Les infirmiers en santé au travail voient leurs missions élargies, les ergonomes et psychologues sont davantage sollicités. Cette évolution nécessite une refonte des fiches de poste, des plans de formation ambitieux et une gestion prévisionnelle des emplois et compétences rigoureuse.

Évolution des équipes pluridisciplinaires

Les équipes pluridisciplinaires deviennent la norme organisationnelle des SPSTI. Cette évolution répond à la complexité croissante des problématiques de santé en milieu professionnel qui nécessitent des approches multidimensionnelles. La composition des équipes s'enrichit avec l'intégration de nouvelles compétences : ergonomes, psychologues, toxicologues, épidémiologistes.

La coordination de ces équipes représente un enjeu managérial majeur. Les organisations mettent en place des modes de fonctionnement collaboratifs, avec des réunions pluridisciplinaires régulières, des outils de partage d'information performants et des protocoles d'intervention coordonnés. Le médecin du travail évolue vers un rôle de coordinateur d'équipe, sans perdre sa responsabilité médicale centrale.

La formation continue des équipes devient cruciale. Les professionnels doivent non seulement maintenir leurs compétences techniques mais aussi développer des capacités de collaboration, de communication interprofessionnelle et d'approche systémique. Les SPSTI investissent massivement dans la formation, considérée comme un levier essentiel de transformation.

Les outils numériques au service de la santé au travail

La transformation numérique des structures s'accélère sous l'impulsion de la loi 2025. Les outils numériques deviennent indispensables pour gérer la complexité croissante des missions et répondre aux attentes de réactivité et de traçabilité. Cette digitalisation touche tous les aspects de l'activité, de la gestion des dossiers médicaux à l'analyse des données de prévention.

Les systèmes d'information évoluent vers des plateformes intégrées permettant une vision à 360° de la santé en milieu professionnel. Ces outils facilitent le suivi individuel des salariés, l'analyse collective des risques et la production d'indicateurs de pilotage. L'interopérabilité avec les systèmes des entreprises clientes devient un critère de choix essentiel, permettant des échanges de données fluides et sécurisés.

L'intelligence artificielle et l'analyse prédictive font leur entrée dans l'arsenal des SPSTI. Ces technologies permettent d'identifier des tendances, d'anticiper des risques émergents et de personnaliser les actions de prévention. Les organisations doivent toutefois veiller à maintenir la dimension humaine de leur intervention et à garantir l'éthique dans l'utilisation de ces outils puissants.

Coordination avec les acteurs de la santé publique : le décloisonnement en pratique

Le décloisonnement entre santé au travail et santé publique constitue l'une des ambitions majeures de la loi 2025. Cette approche globale de la santé reconnaît les interactions complexes entre vie professionnelle et vie personnelle. Les SPSTI deviennent des acteurs à part entière du système de santé, facilitant l'accès aux soins pour la population active.

Les modalités pratiques de coordination se structurent progressivement. Des conventions de partenariat sont établies avec les agences régionales de santé, les caisses d'assurance maladie et les réseaux de soins. Ces collaborations permettent un meilleur suivi des pathologies chroniques, une prise en charge coordonnée des addictions et une approche globale de la prévention.

L'échange d'informations entre professionnels de santé se fluidifie dans le respect du secret médical. Les structures développent des protocoles de communication sécurisés permettant de partager les informations pertinentes pour la prise en charge globale des patients-salariés. Cette évolution nécessite une clarification des responsabilités de chacun et une formation des équipes aux enjeux éthiques et juridiques du partage d'information.

Les actions de prévention s'enrichissent de cette approche décloisonnée. Les campagnes de vaccination, de dépistage ou de sensibilisation peuvent désormais s'appuyer sur la complémentarité des réseaux. Les organisations de prévention deviennent des relais privilégiés des politiques de santé publique, touchant une population active souvent éloignée du système de soins traditionnel.

Les échéances clés pour les services de santé au travail en 2025

L'année 2025 est jalonnée d'échéances importantes pour les SPSTI. La planification rigoureuse de ces étapes conditionne la réussite de la transformation engagée. Les structures doivent anticiper ces dates pour éviter les effets de congestion et garantir la continuité de leurs missions.

Le premier semestre concentre plusieurs échéances majeures. L'entrée en vigueur des nouvelles modalités d'attestation au 1er juillet impose une adaptation préalable des systèmes d'information et la formation des équipes. La généralisation du passeport de prévention nécessite également une mobilisation importante pour intégrer cet outil dans les pratiques quotidiennes.

Le second semestre voit la mise en œuvre opérationnelle de nombreuses dispositions. Les nouvelles règles de périodicité des visites s'appliquent progressivement, nécessitant une réorganisation des plannings et une communication adaptée auprès des entreprises. Les organisations doivent également finaliser leur offre élargie, intégrant les nouvelles missions de conseil et d'accompagnement.

La fin d'année 2025 marque le début de la phase d'évaluation. Les premiers bilans permettront d'ajuster les dispositifs et de préparer les évolutions futures. Les SPSTI anticipent déjà les adaptations nécessaires pour 2026, dans une logique d'amélioration continue. Cette capacité d'adaptation permanente devient une compétence clé pour les organisations.

La loi santé au travail 2025 représente bien plus qu'une simple évolution réglementaire pour les structures de prévention. Elle impulse une transformation profonde de leurs missions, de leur organisation et de leurs pratiques. Les défis sont nombreux mais les opportunités le sont tout autant. Les SPSTI qui sauront s'adapter rapidement et développer des approches innovantes seront les mieux positionnés pour accompagner efficacement les entreprises et les salariés dans cette nouvelle ère de la prévention en santé au travail.

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